Avant de me lancer dans des élucubrations sur ce que j’entends par « nouvelle réalité », j’ai exploré ce qu’on entend habituellement par nouvelle et par réalité et cherché quelles sont les définitions courantes de ces deux mots.

Quand j’utilise l’adjectif nouvelle, il s’agit d’une réalité qui va remplacer celle qui existe actuellement, mais qui n’est pas nécessairement déjà présente. Elle répond aux définitions suivantes de l’adjectif nouveau : 

• Qui reflète des idées, des théories, des procédés nouveaux, qui innove.
• Qui se réfère à une période de renouvellement complet des idées, des valeurs, des mœurs.
• Qu'on ne connaît pas encore, qu'on est en train de découvrir ; dont on n'a pas l'habitude.
• Qu'on n'a pas encore envisagé.
• Qui diffère de la réalité qui la précède.
• Qui succèdera à la réalité présente.
• Qui renaît, reparaît, si on considère que cette nouvelle réalité a peut-être déjà existé dans le passé.

Le mot réalité est généralement utilisé pour qualifier ce qui existe déjà de manière concrète et matérielle dans le monde de la 3ème dimension, mais pas ce qui n’existe pas encore dans ce monde, ou qui n’existe que dans le monde de la pensée ou de l’imagination. Pourtant c’est là qu’existe pour l’instant la nouvelle réalité dont je parle. Dès le moment où elle existe dans ma pensée, j’estime qu’elle constitue déjà une certaine forme de réalité. Je considère aussi que la réalité au sens large (la réalité universelle ou globale) n’est pas limitée au monde matériel de la 3ème dimension que nous percevons avec nos sens. Elle sera nouvelle pour nous, avec notre perception limitée, mais elle existe peut-être déjà dans d’autres dimensions ou dans d’autres niveaux d’existence ou de conscience.

L’adjectif nouveau qualifie une notion temporelle, qui semble succéder dans le temps à ce qui est ancien ou actuel. Mais le concept du temps est une notion relative propre au monde de la 3ème dimension dans lequel nous vivons. C’est lui qui donne naissance à la causalité, qui conditionne notre vision du monde et est la source de toutes les souffrances et turpitudes dont nous sommes victimes au cours de notre courte vie sur cette planète. La simultanéité est probablement une des caractéristiques des niveaux supérieurs de réalité, où le monde de l’être remplace celui du devenir (auquel appartient le faire, inconcevable en dehors du temps).

21 août 2021, Khanom